Du sport ??? pas sûr !

Mat était venu tôt ce matin pour faire un peu de sport. Sa nuit à l'hôpital avait été assez morose, et malgré cela il avait besoinde se défouler. il avait cherché un partenaire de squash, mais il n'avait trouvé personne pour faire ça. Alors il était allé prendre une boison dans un distributeur automatique et s'était rendu à la salle de sport, dans le but de faire quelques agrés, bien qu'il peine à utiliser ce genre de machine. Pour lui rien ne valait la dépense physique et énergétique d'une séance ou il prenait en plus du plaisir.

* Tant pis ... une autre fois *

Il choisit donc un atelier où il pourrait travailler ses doraux, et il s'installa peu confortablement il fallait le dire, mais il se posa quand même.
Mat fit quelques mouvements, d'abord sans trop d'efforts, mais rapidement blasé par la répétitivité de la chose et par la plausible inutilité de faire ça ainsi il pesta contre la machine et se déconcentra, provoquant un retour de poids qui failli lui couter une bosse sur le crâne.

* #!§

de machine ! *

Il retint son juron car venait d'arriver dans la pièce un homme de forte stature qui semblait vouloir faire un peu de sport tranquille.

(Euh, je ne suis pas sûre que tu parle de la salle de gym dans l'hopital, ou d'un centre, mais bon...)

Angelus Demon avait ressentit le besoin de se défouler... Il voulait faire quelque chose de ses dix doigts; il n'avait pas l'habitude d'être en repos ou d'avoir du temps libre bien à lui. C'est pratiquement s'il ne mangeait pas et ne dormait pas tout en exécutant ses boulots, remplissants ses dizaines de centaines de paperasses qui recouvraient chaque jours un peu plus son bureau de travail. Il était inactif depuis quelques jours déjà, soit parce que la ville semblait soudainement se calmer, ou soit parce qu'il n'attendait plus qu'impattiemment les jours d'arrivées des audiences en tribunaux ou il devait défendre ou accuser quelqu'un. Il ne pouvait rester plus longtemps ainsi sans rien faire. En effet, étant l'un des avocats les plus réputés de la ville, il n'avait de cesse de respecter maintes et maintes demandes toutes plus débordantes les unes que les autres par rapports à des cas différents. Étant l'un des avocats général du procureur, il convoquait tous les cas et toutes les demandes, sans exceptions. Il traitait de tous les sujets; viols, vol à mains armées ou non, meurtres, demandes de gardes d'enfants, et même quelques problèmes de divorces (même si ceux-ci lui étaient assez rares puisqu'il y avait de plus en plus d'avocats spécialisés dans ce domaine). Bref, du levé du soleil jusqu'à son couché, Angelus Demon avait le nez fourré dans ses affaires, dans le plus grand des silences, et remplissait ses documents, dossiers, ou rapports quelquonques. Il devait également faire et reçevoir maints coups de fils et messages vocaux chaques jours, au moins un par quart d'heure, et devait sans cesse répondre.

Seulement là, ce n'était pas le cas. En cette grande journée qui s'annonçait longue et fort ennuyante, ANgelus ne savait pas quoi faire. Se levant du mmauvais pieds, il se prélassait déjà depuis un bon bout de temps de gauche à droite de son appartement. Il repassait et repassait tous ses dossiers, tous ces cas. Il exécuta rapidement quelques coups de fils soit pour confirmer un rendez-vous, ou soit pour s'assurer que quelques rapports qu'il avaient si dûment remplis étaient arrivés à destination et ce, même s'il cela lui était non-nécessaire, puisqu'il avait déjà fait tout ça bien avant. Puis, décidant d'occuper chaque minutes de son temps avec le peu de choses dont il pouvait faire, il prit une douche, une longue et chaude douche, puis se vêtit d'un jeans noir et d'un t-shirt décontracté qui moulait à la perfection tous les muscles noués de son corps. Rares étaient les fois ou il s'habillait de la sorte, lui qui était sans cesse au bureau. Puis, il prit un rapide petit déjeuner composé d'oeufs, de toasts et de bacon... Il se prit ensuite un bol de céréales et se cuisina des patates rôties. Avec le temps, il avait apprit à faire divers mélanges peu importe les heures du jour et de la nuit. On ne sait jamais. Puis, finalement, Angelus se leva, pour perdre son temps, et marcha de long en large de son appartement. Puis, il s'arrêta soudainement devant l'une de ses fenêtre. Au travers, il appêrçut le Centre de Gym. Il fron¸a vivement les sourcils, ayant un mouvement de recul.

*Depuis quand y a-t-il un centre de Gym, ici?*

Faut croire qu'Angelus était tellement toujours plongé dans son boulot qu'il n'avait décidément aucune conscience des bâtiments divertissements par lesquells il empruntaient chaque jour le chemin pour se rendre au bureau. Puis, haussant les épaules, il se dit qu'après tout, c'était peut-être la seule façon de passer la journée. Allant retirer son jean pour mettre un pantalon plus confortable, il se prit rapidement une serviette et une bouteille d'eau, sans oublier son éternel téléphone portable qui ne le quittait décidément jamais, puis sortit de chez lui sans mots dire. Verrouillant à double tour, il descendit les escaliers au lieu de prendre l'ascenseur, puis traversa la rue rapidement. À cette heure, il n'y avait encore que très peu de voitures. Puis, en entrant dans le gym, il salua au passage la réceptionniste puis entra la salle de sport. Il s'était diriger vers le punching ball et frappait durement dessus sans utiliser les gants de boxe prévus à cet effet. Un jeune homme était entre temps entré dans le gym, mais il ne l'avait pas remarqué, et surtout pas quand je jeune homme se retrouva bientôt derrière lui.

[C'est bien dans le complexe sportf Wink

]

L'homme que Mat avait vu arriver était un homme d'une trentaine d'année, peut-être un peu moins, il ne savait pas trop. Mais il semblait avoir l'habitude de ce genre de lieux. Assez musclé, avec une allure fort sportive, il s'engagea vers les punching ball et s'y acharna dessus sans même prendre la peine de se munir de gants de boxe. L'homme frappait dur et sans retenue. Sur son visage n'apparaissaient que peu de stigmates de cet effort violent et physique. Mat s'arrêta pour l'observer. Il était assez impresioné et se demandait comment cet homme pouvait frapper aussi fort tout en intériorisant sa douleur. Car il devait sûrement ressentir cette douleur. Mat avait suffisemment fait de combat de comptoir dans sa jeunesse, quand l'alcool avait un peu trop coulé pour savoir qu'un coup asséné à main nue laissait, de la part de celui qui le portait, une main endolorie par la violence du coup.
Mais l'homme ne semblait pas réagir et continuait sa besogne sans coup férir.

* Une force de la nature ! *

Intrigué, Mat délaisa sa machine qui avait failli l'assomer et récupéra sa serviette qu'il passa autour du cou. Il s'approcha des punching ball, cherchant à passer dans le champs de vision du frappeur. Il serait dommage qu'en le prenant par surprise l'homme se retourne et lui colle un marron . Mat ne s'en relèverait sûrement qu'avec un oeil au beure noir et une arcade en sang.
Aussi fit il son possible pour se retrouver dans le champ de vision du boxeur le plus rapidement possible.
il avança lentement et s'arrêta à quelques mètres du punching ball qui recevait les coups sans rien dire, mais la chaine qui le retenait au plafond faisait un cliquetis impressionant pour retenir le coussin en place.
Mat se racla la gorge et prononça un simple mot :

" Impressionant ! "

ce n'était pas de l'ironie, loin s'en faut, mais bel et bien un commentaire franc qu'il venait de faire.
Quelle allait-être la réaction de l'homme qui se trouvait en face de lui ? Il ne le savait pas trop. S'il le dérangeait, il le laisserait à son occupation sans s'imposer. Mieux vallait rester cohérent face à un type qui pouvait le mettre au tapis en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire

(Chouette!!!! Mon précédent post est super alors!!!) mdr2

Angelus n'avait toujours pas constaté la présence du jeune homme, dans le gym. Comme il était assez tôt, et que le gym ne venait tout juste que d'ouvrir, il n'avait pas envisagé, il n'envisageait pas, ne pas être seul en cet instant précis. En effet, il avait appris, durant ses quelques longues années d'expérience en tant qu'avocat, que les gens n'arrivaient jamais à l'heure juste; ils arrivent en avance ou très à l'avance, ou en retard ou très en retard, mais jamais à l'heure précis dans un endroit précis au moment précis. Certes, Angelus n'était pas avocat depuis bien longtemps, mais à lui seul, il avait résolu, occupé et régler plus d'affaires et de cas en ce court laps de temps que tout autre avocat en une dizaine d'années; Angel avait donc, beaucoup d'expérience sur le domaine du temps et des arrangements.

Quoi qu'il en soit, il frappait toujours avec autant d'avidité le punching-ball qu'il occupait. Sans les gants de boxe, sans même aucun bandage quelquonque sur les mains ou les jointures, il frappait sans retenue avec une vitesse fulgurante et une force physique impressionnante (Pas surhumaine, on s'entend... Juste impressionnante!) . En s'imaginant un adversaire quelquonque, Angelus s'imaginait des coups imaginaires lui étant porté, et il esquiva vivement auprès du punching-ball avant de porter un coup à son tour. Il frappait sans s'arrêter; il savait décidément bien se battre et paraissait surtout avoir l'habitude des bagarres. Au bout d'un moment, un mouvement sur sa droite attira son attention. Du coin de l'oeil, il y jeta un rapide coup d'oeil, le temps de voir une jeune homme qui semblait l'observer.

Citation :: " Impressionant ! "

Angel se redressa vivement et attrappa le punghing-ball entre ses mains, pour l'empêcher del ui être retourner et aussi pour l'empêcher de bouger en attendant qu'il ne s'en servait pas. Lorsque le punching-ball fut immobilisé, Angelus le contourna et se trouva face au jeune homme. Malgré cet effort, Angel semblait à peine fatigué, à peine essouflé, et n'était même pas en sueur. Angelus parcourût alors la salle du regard, pour vérifier s'ils étaient seuls, tous les deux, et constata que oui. Il reporta son attention sur le jeune homme. Il hocha brièvement la tête en joignant le geste à la parole.

"Merci..."

* Pas causant le mec *

Son attitude faisait même un peu peur à Mat. Les dents serrées, il avait filé son dernier coup dep poing au sac et il l'avait bloqué comme si de rien n'était. Mat comprit qu'il avait bien fait de venir en tentant de se montrer. Cet homme était une force de la nature, et ce premier échauffement n'avait pas eu chez lui le même effet qu'il aurait eu chez le médecin. Pas une goutte de sueur ne perlait sur son visage, ni même le moindre souffle court n'interrompait sa respiration qui s'était juste un petit peu accélérrée.
Mat tendit une main en avant avec l'idée qu'elle allait ressortir broyée comme sous un compresseur. Mais il était trop tard pour la retirer, et un signe de bienvenue ne pouvait pas attirer chez quelque homme que ce soit une réaction antipathique.
Mat reprit :

" Non ... vraiment impressionant ! Mat Gregan ! Vous êtes boxeur de métier ? "

L'idée lui avait effleurer, mais il se demandait si un boxeur serait venu réellement s'entrainer dans une telle salle. Cela semblait peu probable même si c'était somme toute possible. Cependant, le gars n'avait pas la gueule du boxeur, il n'était pas amoché, il avait encore le nez droit et les pomettes saillantes.

* Ou alors c'est un as des as ! *

Mat attendit une réponse la main en avant.

Mat Gregan a écrit:: (.........) il n'était pas amoché, il avait encore le nez droit et les pomettes saillantes (.........)

(LOLLLLLLL!!!)

Angelus jeta un rapide coup d'oeil au jeune homme. À priori, il devait être un habitué de la place, puisqu'il semblait bien à l'aise avec ces machines, et cet endroit aussi. Le jeune homme semblait sympathique, et amical aussi. Il semblait également impressionné par la "prestation" d'Angel, quoi que celui-ci ne comprenait vraiment pas pourquoi et en quoi il était aussi impressionnant de frapper sur un punching-ball. C'est vrai, tout le monde le fait au moins une fois dans sa vie, non? Quoi qu'il en soit, le jeune homme lui tendit une main de bienvenue présentative (Ohhh, quel gros mot) et Angelus la considéra longuement, s'attardant et sur le jeune homme, et sur la main qu'il tendait. Puis, faisant un pas vers l'avant, il tendit également sa main au jeune homme, prenant la sienne dans la tienne (Wahou, t'as vu le jeu de mot) et en la serrant fortement, amicalement.

"Demon... Angelus Demon."

Puis, il lâcha la main du jeune homme. Seulement, Angelus ne s'était pas rendu compte à quel point il l'avait serré fort, cette main. En tant qu'avocat, il avait pour habitude de serré des tonnes de mains chaque jours, mais il avait aussi une façon de le faire pour chaque personne. Les femes et les enfants, il avait appris à être doux, attentionné et calme. Il devait considérer les mains qui lui étaient présentées comme délicates et en porcelaine. Cependant, les hommes, il serrait leur main fermement, avec force, par pure habitude. Il montrait qu'il n'était pas qu'un simple avocat de pacotille. Quoi qu'il en soit...

"J'aurais certainement pu devenir boxeur, mais non..."

Angelus esquissa un mince sourire.

"Juste l'avocat général du procureur."

Mat s'était attendu à cette poignée de main, et bizarrement, elle n'avait pas été si écrasante que cela. Certe l'homme avait de la poigne et le montrait ouvertement, mais il n'avait rien d'un brise main comme cela peut l'être parfois.
Mat sourit lorsqu'il s'approcha de lui et lorsqu'il lui avoua n'être qu'avocat.

* Les avocats gagnent peut-être aussi bien leur vie que les boxeurs *

C'était sûrement vrai. Puis Mat dans son métier était aussi habitué à voir des boxeurs qui revenaient de leur journée de boulot, si tant est que l'on puisse appeler ça comme ça, avec la tête des mauvais jours, et de nombreux points de sutures à effectuer.

" Enchanté Angelus "

Son patronyme contrastait lui allait plutôt bien et correspondait d'assez près à ce que l'homme laissait transparaitre.
Mat chercha à allimenter la conversation :

" Avocat ... joli métier ! Je ne vous dérange pas au moins ? "

Posée come ça, peut-être n'aurait-il pas de raponse négative, et Mat cherchait plutôt un partenaire avec qui s'entrainer plutôt que de transpirer tout seul sur une machine qu'il ne maîtrisait pas du tout.

Angelus hocha brièvement la tête en signe de positivisme, pour signaler qu'il était également enchanté à la rencontre du jeune homme. Il considéra Mat du regard pendant quelques instants, se faisant une rapide idée du jeune homme afin de savoir à qui il avait vraisemblablement affaire, puis il détourna les yeux. Demeurant silencieux, Angel s'était entre-temps retourné sur lui même, se dirigeant vers une petite étagère ou il avait posé ses effets personnels, quelques instantsp lus tôt, et s'était emparé de la bouteille d'eau qu'il avait apporté pour en prendre une gorgée. Au même moment, le jeune homme s'adressa à lui, semblant fort aise de ne point vouloir le déranger. Angelus reposa sa bouteille sur l'étagère, sans quitter Mat des yeux, puis fit quelques pas en sa direction. Il croisa ses bras sur son large torse, puis haussa les épaules.

"Le métier d'Avocat est en effet un joli métier, si l'on a pas de vie en dehors de notre travail."

Puis, il considéral onguement le jeune homme, et promena son regard sur le reste de la salle comme pour vérifier s'ils étaient vraiment seuls tous les deux. Voyant que c'était le cas, il comprit finalement pourquoi Mat était directement venu le voir. Puis, de son regard sombre, il reporta son attention sur Mat.

"Vous ne me dérangez pas du tout, bien au contraire."

Angel fit un bref mouvement de tête en dircetion du punching-ball.

"Vous voulez vous entraînez?"

Finalement, Avocat ou Médecin cela revenait presque au même. Mat ne ramenait pas de boulot à la maison, mais il avait sûrement autant de vie personnelle qu'Angelus qui venait frapper sur un punching ball pour se défouler. L'un dans l'autre les deux hommes se ressemblaient peut-être un petit peu. Mais Mat se demandait tout de même ce qu'un type comme lui faisait dans cet endroit. Cependant Mat évacua cette question de sa tête en repensant à la proposition qu'Angelus venait de lui faire. Il prit une profonde inspiration et après avoir peser le pour et le contre accepta finalement.

" Et bien ... oui pourquoi pas ? "

Mat ne savait pas trop en quoi cocernait l'entrainement d'Angelus, mais il savait qu'il serait apte à cogner sur un punching ball ou autre s'il en vavait l'occasion. Il était loin le temps ou il sortait des bars avec la tête amochée et complètement éméché. Et bien qu'il ait encore une certaine propention pour boire un verre de temps à autre, sa période de biture hebdomadaire était à présent loin derrière lui. Mais les bagarres de saloon lui manquaient quelques peu. Il allait enfin dérouiller quelques articulations grippées.

" Mais vous avez un programme précis pour votre entrainement ? "

Il se demandait bien ce qu'il pouvait faire. Il n'allait pas tenir simplement le sac de sable ? bien que cela aurait été un excellent exercice de maintien tellement les coups qu'avaient portés Angelus auparavant semblaient puissants et efficaces.

Angelus écoutait le jeune homme avec attention, malgré le fait qu'il ne fit rien d'autre que de répondre à sa précédente question en en posant de nouvelles. Les bras toujours croisé contre son torse, il ne bronchait pas. Angelus considéra longuement le jeune homme d'un oeil attentif et fort scrutateur. Sérieux, neutre, impassible et impénétrant, il fixait de long en large le jeune homme ainsi que le possible caractère de celui-ci.

Il analysait la situation d'un regard professionnel et minutieux. Il observait intuitivement non pas par questionnement ou par intérêt, non pas pour être malpoli, mais par simple convention et habitude. En effet, étant avocat, Angelus avait dévelloppé la manie et l'habitude de juger par un simple regard la personne à qui il avait affaire.

Il ne pouvait pas se permettre de s'adresser à quelqu'un, ou tout simplement de côtoyer quelqu'un de près ou de loin sans nécessairement en connaitre les intentions, les intuitions, le caractère. Étant avocat, il devait comprendre, connaître et entendre ses clients ou victimes et ce, même si elles ne lui disaient rien, restant muettes à la douleur qui les tiraillaient. Angelus avait appris à comprendre les gens avant même qu'ils n'expliquent.

Il avait appris à connaître les gens avant même qu'ils ne se soient présentés. Il avait appris à entendre les gens avant même qu'ils n'aient parlés. C'est donc ainsi que, silencieux, il observa longuement le jeune homme, le considérant de son regard froid et noir. Au bout d'un moment, Angel se tourna vers le punching-ball, puis reporta son regard vers le jeune homme.

"Je n'ai pas de scéances d'entraînements ou de programmes bien précis."

Haussement des épaules.

"Voyez, cela vous importe sûrement peu,j'en conviens, mais je suis tellement pris par mon travail que je n'ai jamais l'occasion de faire autre chose. C'est donc la première fois que je met les pieds dans un centre de Gym, et donc la première fois que je frappe sur l'un de ces trucs..."

Il pointe le punching-ball.

"Mais si vous voulez vous entraînez... J'apprends plus vite que vous ne le croyez."

[ HJ : Désolé, j'ai été pas mal pris ces derniers temps. Mais je n'oublie pas Wink

]

Mat était réellement impressionné par ce que venait de lui dire Angélus. CC'était donc la première fois qu'il balançait des coups à un punching ball, et pourtant celui ci avait l'air mal en point. Après quelques frappes de l'avocat, il semblait déjà passablement déformé, et visiblement le substitut du procureur ne semblait ni fatigué ni même en mesure de l'être à un moment donné.
Mat avança vers le punching ball tout en déclarant :

" OK on va tester la résistance de ce sac ! "

Puis il y frappa plusieurs fois à mains nues, grimaçant par moment car le sac n'était pas aussi souple qu'il l'avait cru dans un premier temps. Mais tout de même Mat faisait valoir ses origines Irlandaises et pour rien au monde il ne faillirait devant un entrainement à la bagarre, même s'il était beaucoup plus pacifique que ses origines pouvaient le laisser croire.
Il continua donc un instant avant de laisser sa place à Angelus. Quelques gouttes de sueurs commençaient à perler sur son front, et il chercha du regard sa serviette qu'il avait laissé sur la machine.

* Tant pis j'irai la chercher plus tard *

Mat s'écarta du coussin de sable et laissa la place à Angelus. Il chercha aussi des yeux voir s'il n'y avait pas dans un coin de la salle une paire de gant pour frapper cet engin parce que si l'avocat frappait sans sembler gêné, c'était loin d'être le cas pour lui.

(Ahhh, ce n,est pas grave tu sais; moi aussi j'ai considérablement été prise ces derniers temps... J'ai tellement de devoirs...

)

Angelus s'éclipsa du chemin du jeune homme et se prostra sur le côté, attentif aux moindres gestes de Mat. Puis, le regardant venir vers le punching-ball, il croisa les bras sur son torse, se redressa, et attendit, immobile, impassible, calme dans un recoin de la pièce près du punching-ball. Pendant un bon moment, bref durant tout le temps ou Mat se déchaîna sur " l'appareil d'entraînement ", Angelus le regarda faire en silence, attentif à tous les mouvements exécutés par le jeune homme. Cependant, il fronça légèrement les sourcils quand il le vit s'arrêter et se retourner maintes fois sur lui-même. Arquant un sourcil, il se dirigea lentement, mais sûrement, vers l'une des nombreuses étagères de la salle, un tantinet plus plus haute que sa tête, et il décroisa les bras pour en tendre un vers le haut, se prenant possession d'une paire de gants noirs. Il les tendit ensuite à Mat.

"Ce que vous cherchez, je suppose?"

Puis, sans un ot de plus, il se déplaça légèrement sur le côté, et prit le punching-ball en main en se plaçant derrière afin de le tenir immobile pour Mat. Il releva les yeux vers la chaîne, attachée à un énorme crochet au plafond, qui retenait l'énorme sac de sable, puis fronça légèrement les sourcils. Étais-ce lui, qui avait légèrement "slaqué" le crochet à force de tapper dessus, ou l'était-il tout simplement déjà avant son arrivée? Angelus espérait que ce n'était pas lui qui avait "slaqué" le crochet... Il s'en voudrait de briser le matériel alors que c'était la première fois qu'il mettait les pieds dans un centre de Gym. Il reporta son attention sur Mat.

"Je le tiens..."

Après son effort Mat vit Angelus aller chercher une paire de gant de boxe. Bien qu'ayant un certain honneur, il les accepta avec plaisir. Il était suffisament intelligent pour s'appercevoir qu'il ne faisait pas vraiment le poids face à Angelus et qu'il ne lui servirait à rien de s'abimer les mains pour tenter de garder un semblant de crédibilité. Puis cet objet n'était pas fait pour frapper à mains nues à la base.
Alors Mat prit les gants tout en remerciant son équipier du jour :

" Merci ... Je crois en avoir besoin ! "

Puis voyant qu'Angelus tenait le sac entre ses mains, il sourit et reprit les coups sur le punching ball. D'abord doucement, puis en accélérant au fur et à mesure. Les gants lui procuraient une sensation étrange, mêlant douceur et force, rapidité et lenteur ... c'était la première fois qu'il en mettait et il ne trouvait pas cela franchement désagréable.
Au bout d'environ cinq minutes intenses, Mat décida de laisser sa place à Angelus. À la fois pour reprendre son souffle et quelques forces, mais aussi pour laisser à l'avocat la possibilité de se défouler à son tour.
La seule chose qui faisait soucis à Mat était de savoir s'il allait réussir à tenir le sac sous les coups répétés d'Angelus.

* On verra bien *

Légèrement anxieux il stoppa son exercice et s'approcha du sac pour le tenir à pleines mains :

" Et si on changeait les rôles quelques minutes ? "

(Angel donna un vif coup de poing, et Mat virevolta de bord-en-bord de la fenêtre qui se trouvait juste en arrière de lui, rebomdissant dans la rue d'à côté... Lolllllllll... Joke!!! ahah

J'avais rien à dire alors... spamafote

Désolé...

)

Angelus retint sans difficultés aucune le sac de sable alors que Mat sedéchaînait dessus avec intensité. D'un oeil attentif, l'avocat observait tous et chacun des mouvements qu'exécutait Mat pour se défouler et s'entraîner.Faut dire qu'Angelus ne s'entraînait pratiquement jamais, alors les séances d'exercises lui étaient assez... Inconnue. Certes, lorsqu'il croisait des clients qui s'entraînait, il lui arrivait quelques fois de visiter les lieux de gym, mais jamais il ne s'était exerçer sur quoi que ce fût... Il s'informait quelques fois des heures d'entraînement de ses clients ou des horaires des sécances qu'ils devaient suivre, mais jamais davantage. C'est donc d'un oeil inquisiteur et attentif qu'il observait tous et chacun des mouvements de Mat.

Au bout d'un moment, le jeune homme lui offra de changer les rôles. Relâchant son emprise sur le punching-ball, Angelus asquiesça d'un bref hochement de tête, et se plaça là ou Mat se trouvait à peine quelques secondes plus tôt. Il jeta ensuite un bref coup d,oei lau jeune homme, pour s'assurer qu'il tenait bien le punching-ball (il ne voulait pas le frapper par accident, c'aurait vraiment pas été le moment ^^ ) puis pris la position défensive que le jeune homme avait adoptée lors de son "défoulement". Puis, il commença à frapper lentement, au début, comme Mat avait fait. Cependant, il ne comprenait pas trop cette tactique, car en un véritable combat, on y allait pas de main morte dès le début, comme pour laisser une chance à son adversaire d'abandonner avant d'y aller de toute puissance.

Donc, sans plus attendre, Angelus se mit à frapper plus fort sur le punching-ball. Il devait bien admettre que cela était beaucoup plus facile étant donné que Mat le tenait. Frappant avec vivacité, il donnait des coups assez fort. La forme de ses poings restait même légèrement ancrée à maintes reprises dans le sac de sable. (Légèrement ancrée... C'est-à-dire à peine... Pas au point de frapper, genre, pis que le sac reste diforme-là... On s'entend, ce n,est pas un Hercule mon ti-Angelus!!!) Angelus soupirait doucement, sans vraiment s'essouffler le moins du monde. Il ne donnait pas tout ce qu'il avait dans le ventre, et pourtant, ses coups portaient assez profondément dans le punching-ball. Adoptant quelques positions que Mat avait prises, il s'imagina un adversaire et évita des coups imaginaires... Puis, après cinq minutes, tout comme Mat, il se redressa, et croisa les bras...

"Si j'ai bien compris, c'est ainsi que l'on fait?"

Angelus avait essayé de refaire Mat dans ses gestes, et Mat s'apperçut qu'en fait il disait vrai. Il n'avait jamais réellement tabassé un punching ball en esayant de rester concentré sur sa boxe. Peut-être même n'avait-il jamais participé à un combat, que ce soit sur un ring ou dans la rue. Mat chercha voir s'il n'y avait pas chez angelus quelque chose qui trahirait cela, mais en fin de compte, il n'eut pas le temps de le faire car Angelus, toujours aussi peu transpirant venait d'en terminer avec sa série toujours à poing nus et toujours sans ressentir la moindre douleur.

* ça viendra *

Enfin, même ça Mat n'en était pas tout à fait sûr. il lacha le sac pour se mettre face à Angelus et lui posa alors la question qui lui trottait par la tête :

" Oui c'est plutôt comme ça ... mais ... vous n'avez jamais boxé ? jamais bagarré non plus ? "

Ca avait été plus fort que lui, mais il l'avait posé. Angelus ne se montrerait sûrement pas vindicatif, puis la première appréhension qu'il avait eu en voyant cet homme s'était petit à petit transformée en confiance quand il s'étaient tenu le sac à tour de rôle.

(Hey, on est vendredi 13, et tu viens de poster ton 666 message. T'ES MALADE OU QUOI? Shocked

Héhé, joke... Mais vrai tout de même!

)

Angelus observait le jeune homme d'un oeil attentif, les bras croisés fermement sur son torse. Ensuite, il le contempla longuement, puis le considéra d'un oeil inquisiteur à mesure qu'il le voyait se rapprocher de lui. Il se redressa lentement sur lui-même, en relevant fièrement la tête tout en fronçant les sourcils. Il avait rencontré suffisamment de gens pour savoir que celui qui se trouvait devant lui à cet instant même avait une quetion à lui poser. Une question qui lui trottait considérablement dans les méninges depuis un bon moment déjà, et qui semblait l'intriguer au plus haut point. Puis, au bout d'un moment, la question surgit finalement des lèvres de Mat, et Angelus abaissa son regard vers le sol. Pour la première fois depuis sa rencontre avec Mat, il esquissa un léger sourire avant de relever ses yeux dans ceux du jeune homme.

" Non, soyez-en assurés. Jamais je ne me suis battus avec qui que ce soit, et je n'ai jamais tenté de le faire non plus."

Il haussa les épaules, puis détourna le regard vers une fenêtre, sur sa gauche.

" Les bagarres, ce n'est pas mon trucs. Ou tout du moins, je les résous, mais je n'y participe pas. Je coffre des meurtriers, des violeurs, des cambrioleurs, des kidnappeurs... Je divise les biens équitablement entre les différents membres d'un couple qui divorce ou qui se disputent la garde d'enfants ou d'objets... Il arrive même que je me retouve mêlé à tout cela sans que je ne m'y aventure..."

Angelus reporta son regard sur Mat.

" Mais jamais, je ne me suis battu physiquement avec qui que ce soit et je ne compte pas le fairen on plus; alors soyez rassuré... Vous ne risquez rien. "

[ vrai mais bon ^^ je ne suis pas superstitieux ]

Mat était donc dans le vrai, mais cependant Angelus avait rapidement compris les choses et en terme de boxe, il apprendrait sûrement très vite. Il avait la carure, la force et aussi la rapidité technique. Cependant il était avocat et semblait passionné par son métier, même si dans les énumérations qu'il venait de faire, Mat trouva un côté sarcastique qui ne lui plaisait guère. Comment savoir dans la position de l'avocat quelle est la personne qui dit la vérité, et comment des avocats pouvaient défendre des pourris ou des malfrats. La question lui était déjà venue à l'esprit plusieurs fois, et cette fois ci il pourrait la poser à un homme d'expérience et de métier. Lui même avait du faire face à se dilemne dans sa carrière de chirurgien, mais génralement les malfrats qu'on lui apportait repartait avec les menottes aux poignets et c'était la justice qui devait régler leur sort. Lui avait un devoir de sauver des f=vies et il s'y attelait du mieux qu'il pouvait.
Tout en reprenant la position du frappeur, il posa sa question :

" Et quand vous défendez quelqu'un ... comment savez vous s'il dit vrai ? comment réagissez vous s'il s'agit d'une ordure qui mériterait la prison ? "

En attendant que Angelus reprenne le sac à pleine main, Mat fit un petit détour vers une étagère qu'il avait repéré et qui contenait des serviettes en coton. Il en prit une pour s'éponger le visage et la reposa non loin de là ou ils étaient.

(Ch'te préviens, j'suis en feu aujourd'hui...)

Angelus porta son regard vers le sol. Appremment, lui-même avait encore du mal à comprendre pourquoi les malfrats étaient autant considérés comme des gens devant être jugés libres que les victimes. Demeurant immobolie et songeur pendant un long moment, les yeux rivés sur un point quelquonque sur le plancher, Angelus reporta finalement son regard sur le jeune homme.

" À vrai dire; je ne me suis jamais posé cette question. Nous méritons tous une seconde chance, selon moi, et ce malgré toute la gravité de l'erreur que l'on aurait commise. "

Angelus esquissa un léger mouvement, comme s'il voulait aller chercher quelque chose, mais se ravisa en se tournant vers le punching-ball pour le tenir à pleine main, comme Mat reprennait sa place de frappeur.

" Je me souviens de l'un des mes bon vieux anciens clients... "

Angel fixait la fenêtre...

" Il avait... Il avait violé une petite fille de douze ans..."

Le ton qu'employait Angelus était sombre, et rempli de haine et de colère, de reproches et de douleurs... Angelus ne put s'empêcher de porter son regard sur le jeune homme.

" C'était comme une sensation de brûlure dans mon œsophage ou comme s'il y avait un peu d'acide qui remontait », raconte l'agent de sécurité de 49 ans. « Ce n'était rien de grave » "

Angel haussa les épaules.

" Il disait cela disait cela..."

Angel marqua une pause...

" Par contre, au bout d'un certain temps, la situation a changé. Les symptômes d'Andrew se sont intensifiés et il a reconnu qu'il avait un trouble de santé et qu'il devait agir. En effet, un nombre croissant d'aliments provoquaient une sensation de brûlure de plus en plus intense; en outre, Andrew a remarqué que les éructations s'accompagnaient parfois d'un arrière-goût. Donc, comme bien d'autres personnes dans la même situation, Andrew a décidé de prendre des médicaments offerts en vente libre. "

Angelus détourna les yeux...

"Donc... l'alcool... Au début, ces produits semblaient efficaces. « En deux minutes, je me sentais mieux », disait-il. « Cependant, au cours des deux années suivantes, j'ai remarqué que je devais prendre une plus grande quantité de ces produits en vente libre et plus souvent; il me semblait que, plus je vieillissais, plus je devais en prendre ». Andrew a décidé de rendre visite à son médecin de famille pour lui demander conseil puisqu'il ne parvenait toujours pas à obtenir un soulagement durable après tant d'années de traitement au moyen de bières. "

Angelus soupira, puis se servit un autre grand verre d'absynthe. Cependant, en reposant la bouteille sur le comptoir, l'étiquette se retrouva vis-à-vis la jeune femme, qui pouvait désormais la lire sans problèmes.

" Vous savez quoi? "

Angelus reposa négligemment son verre sur le comptoir.

" Je l'ai défendu... Et j'ai gagné... "

Il croisa ses bras.

" Pour le seul et unique motif qu'Andrew n'avait plus toute sa tête le jour ou il a... "

Angelus détourna les yeux, puis poussa un profond soupir, s'en voulant à lui-même, pestant contre son propre métier.

" Mon travail n'est pas de jugé, mais de défendre ceux qui veulent l'être..."

Angelus Demon a écrit:: Angelus soupira, puis se servit un autre grand verre d'absynthe. Cependant, en reposant la bouteille sur le comptoir, l'étiquette se retrouva vis-à-vis la jeune femme, qui pouvait désormais la lire sans problèmes.

[...]

Angelus reposa négligemment son verre sur le comptoir.

C'est pas ton client qui a bu ^^ c'est toi Razz

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Au fur et à mesure des explications d'Angelus, Mat comprenait tout à fait son point de vue. Il était payé pour défendre ls gens, pas pour les juger, et c'était tout ce qui faisait la différence. Le point de vue était tout à fait différent, et bien évidemment il suffisait à tenir un discours un jour et à penser son contraire le lendemain. Mais le métier devait être rude pour pouvoir s'y retrouver de jour en jour et de client en client.
Au moins pour sauver des vies, le protocole restait le même, tant pour opérer à coeur ouvert que pour recoudre une simple plaie la procédure, si elle évoluait, restait constante sur une période données.
Mat frappa encore quelques coups sur le punching ball, mais à vrai dire l'histoire que lui avait conté Angelus l'avait un peu refroidi et il n'avait plus trop coeur à ça.
Il balança ses derniers coup de poings comme si le punching ball faisait office de violeur d'enfant, et la chaine fit un drole de bruit au plafond. Un bruit qu'il n'entendit toutefois pas.

" Enfin chacun ses problèmes ! "

Ca ne résumait pas tout à fait la situation, mais elle renvoyait tout un chacun devant ses responsabilité et devant sa propre éthique professionelle.
Mat reprit en main sa serviette éponge et s'essuya le visage avec attention, cherchant à éviter les frottements trop importants.
Il revint ensuite sur Angelus qui s'avançait vers l'énorme sac de sable tout en lui demandant :

" Encore envie de martyriser ce pauvre sac ? Moi j'en ai eu ma dose ! "

Mais il prit toutefois le sac à pleine main, montrant qu'il était prêt à continuer un instant si Angelus le décidait.

(Lol, désolé. C'est qu'il m'arrive souvent de répondre à plusieurs posts en même temps... J'ai dû confondre! Very Happy

)

Angelus esquissa un faible sourire et se dirigea vers sa bouteille d'eau, qui reposait sous son veston. Il prit en main son veston, mais un feuille de papier tomba de sa poche. Se penchant pour ramasser sa feuille, il reposa son veston sur l'étagère pour prendre connaissance du document. Il fronça les sourcils en le parcourant du regard. Il s'agissait d'une feuille de papier qu'une adolescente de 15 ans avait écrit sous les conseils d,Angelus pour se redonner courage lors de l'audience cruciale qui lui aurait sauvé la vie, à cette jeune fille.

*Je n'ai pas l'intention d'entrer dans un jeu. Non je n'en ai pas l'intention et tu sais pourquoi? Non pas parce que j'ai peur ou que tu m'effrais, mais bien parce que JE t'effrai. Je sais très bien qu'en face à face, tu n'aurais jamais osée me traitée comme tu me traites en ce moment parce qu'en bon "gars manqué" que je suis, tu sais très bien que je t'aurais frappée sans pitié. Je me bat sans cesse et tu sais pourquoi? À cause de gens comme toi. Je n'ai pas peur de me défendre en cas de problèmes et je me bat quand c'est nécessaire. Mes amis ont presque peur de moi... Quoi qu'il en soit, je n'ai jamais eût peur de me soumettre à certaines exigences. Au fait, je ne me dit pas meilleure que tout le monde. Au contraire; je sais que je n'ai pas les meilleures notes de mon école et je sais aussi que je ne suis pas la fille la plus "se xy" du monde. Néanmoins, j'ai deux qualités bien distinctes que rares de nos jours sont les gens à posséder; la patience et la maturité.

Je suis toujours patiente avec tout le monde et je tolère bon nombre de choses. Je ne fais jamais confiance à ceux qui se méfient de moi et je n'essai jamais de me montrer supérieure à qui que ce soit. Non tu vois, je reste moi-même tout le temps. Bien que sauvage, je suis une jeune fille réfléchie et seule, toujours, parce que personne ne me comprend. Je n'essai jamais d'attirer l'attention sur ce que je ne suis pas. Tu vois, je n'essai jamais de me montrer supérieur mais néanmoins je sais une chose. Je sais que je vaut MIEUX QUE TOI et non pas parce que je suis forte ou bien solide ou encore avec une bonne défense, mais bien parce que je suis matûre. Je ne me bat pas sans raison. Je prend le temps d'écouter les autres quand ils ont besoin d'aide... J'essai de me montrer indulgente envers ceux qui ne peuvent se battrent et je me montre grande et forte POUR ceux qui ne savent se défendre. Je ne veux pas que l'on aie peur de moi; je veux juste être respectée pour ce que je suis; un être humain comme tout le monde. Si les gens ne peuvent respecter ça, alors c'est que le problème ne vient pas de moi; il vient d'eux... De gens comme toi. D'accord, ce que je m'apprête à écrire va sembler insensé pour bon nombre de gens mais... Je te pardonne.

Oui malgré tout je te pardonne. Tu m'as insultée, tu m'as humiliée, après moi tu as crié... Néanmoins, je ne t'en veux pas. Je sais que si tu as fais tout ça, c'est parce que tu as peur oui tu es effrayée. Tu crois que j'ai l'intention de t'écraser pour obtenir la victoire mais non, je n'en ferai rien. Si tu veux que je m'excuse alors je le ferai... Oui en effet j'ai l'intention de m'excuser mais pas envers toi. Non plutôt envers moi-même, et à tout le monde ici présent qui ont dû nous endurer, toi et moi. Parce que je n'ai pas compris plus tôt ma véritable peine je n'ai pas, réfléchie. J'aurais du comprendre plus tôt qu'il ne me servait à rien de tenter de discuter avec quelqu'un d'effrayer. Tu agis exactement comme un animal et j'aurais dû comprendre... Tu essais de mordre parce que tu es morte de peur et non pas parce que tu es méchante. Je suis désolé de ne pas l'avoir compris plus tôt.

Désormais je ne pourrirai plus la vie de mon entourage en tentant de me défendre ou de te comprendre... C'est vrai et, si tu veux m'insulter, que ce soit n'importe ou, alors vas-y. Je n'ai pas l'intention de me venger ni même de me battre. Tout comme un chien peut aimer jusqu'à la mort son maître. Je resterai là, sous les coups, sans tenter de m'enfuir. Tu auras beau me cracher dessus, me battre ou même me bruler vive, je ne broncherai pas. Je ne veux plus me battre parce que c'est inutile. Je resterai tout simplement là en attendant que ta peur se dissipe; parce que la mienne s'est dissipée il y a bien longtemps.*

"Elle était tellement effrayé à l'idée d'être la défense lors de cette audience, que je lui ai conseillé de déversé toute sa peur sur une feuille de papier..."

Angelus était lunatique, le regard rivé sur la feuille de papier, ne se préoccupant même plus de Mat.

" Elle avait... Si peur..."

Mat trouva Angelus étonamment absent. Il tenait une feuille de papier entre ses mains et la lisait avec attention. Il ne semblait pas savoir de quoi il s'agissait, à moins qu'il se soit rappelé quelque chose qui lui avait préalablement echapé.
Mat le regarda un long moment, sans savoir quoi dire ni quoi faire, et il attendait une réaction du collosse qui se trouvait face à lui. Un instant il eut l'idée d'avancer vers lui pour venir aux nouvelles, mais finalement il préféra de pas interférer dans sa réflexion, puis il eut finalement la brêche qu'il attendait. L'avocat repris la parole avec une voix bizarre, presque absente et n'osant se rappeler de quoi il s'agissait.
Mat avança sa main vers l'épaule d'Angelus et l'y posa doucement tout en demandant d'un ton peu rassuré :

" Tout va bien ? "

Il n'avait pas entendu les phrases qu'avait marmoné Angelus, mais il y avait matière à comprendre qu'il n'était pas dans un état normal, si tant est qu'il puisse l'être a^rès une séance de boxe qui ne l'avait même pas vue transpirer une goutte de sueur.
Mat intensifia la pression de sa paume de main sur l'épaule d'Angelus et reprit un peu plus convainquant :

" Un problème avec quelqu'un ? "

Il se melait peut-être de ce qui ne le regardait pas, mais il était curieux de ce revirement d'attitude de la part d'Angelus qui semblait plein de contradiction dans sa façon d'être et d'agir.

Angelus ne ressentit pas, sur le coup, le contact de la main du jeune homme sur son épaule. Le regard rivé sur la lettre, ses sourcils étaient froncés en un air contradictoire avec sa pensée. Il semblait visible à la fois tendu et calme, triste et nerveux, inquiet et furieux. Toutes ces émotions se déroulaient à la fois dans le regard du "colosse" (ce que j'aime ce mot) sous ses sourcils étrangement froncés. Angelus, lunatique, ne leva même pas les yeux de la feuille de papier alors que le jeune homme était maintenant prostré ses côtés.

Angelus se souvenait de cet hiver-là. New York, 2001. Elle allait à l'école, comme tous les jours de la semaine, avec sa bande de copines. Elle était restée au lycée, après les cours, pour une pratique de badminton, comme tous les jeudis. Elle rentrait chez elle au coucher du soleil, comme il était 18h30. Seulement cette fois-ci, s'était déroulée différemment. Elle passa dans une ruelle, et se fit "apostrophé" par un pervers. Elle n'eut pasl e temps de poussé un seul cri. L'étreignant à la gorge, il l'avait violemment attiré dans une grange improvisée au fond de la ruelle, et l'y avait séquestrée des heures durant. Le lendemain, il l'avait laissée pour morte au bout de son sang. C'était justement la flaque rouge congelée dans la neige qui avait attiré l'attention d'Angel, qui s'était tout de suite occupé de a jeune adolescente qui était mal en point.

Le problème, cependant, avait été de l'incité à témoigner contre son agresseur, ce qui avait été tout particulièrement difficile... Le contact insistant de la main de Mat sur son épaule le ramena vivement à la réalité.! Angelus se retourna vers lui, incertain, comme s'il émergeait d'un grand songe, et s'excusa de pitoyables manières.

"Euh... Navré... Je..."

Il lui tendit la lettre.

Mat attrapa la lettre, ne sachant pas trop s'il devait la lire ou non. Ce n'était peut-être pas une bonne chose, mais il regarda fixement Angelus qui paraissait lui faire confiance, et qui semblait aussi très énigmatique.
Mat tenta de lire la lettre mais il avait du mal avec l'écriture maladroite de celle qui avait écrit, mais il parvint à finalement lire entre les lignes et put rapidement porter un petit jugement personnel sur cette affaire.
Lorsqu'il eut terminé, il leva les yeux vers Angelus, lui tendant à son tour ce pli pour qu'il le récupère et lorsque ce fut fait il prit la parole, pas sûr de ce qu'il voulait dire, mais confiant que le rôle que jouait Angelus dans certaines affaires dépassait le rôle du simple avocat :

" Prenant comme témoignage ! ça doit pas être facile d'avoir ce genre de personne à soutenir lors d'un auditoire. Il faut une sacré dose de psychologie pour faire face à ça ! "

Mat trouvait qu'il n'en aurait pas été capable, mais d'un autre côté il était difficile de savoir ce genre de choses à 'lavance tant les études pour devenir avocat étaient longues et professionnalisante comme l'avaient été ses propres études en médecine.
Il avait par exemple appris à ne dormir que quatre ou cinq heures par nuit, ce qui lui était amplement suffisant pour être en pleine forme le lendemain, et c'était chose incompréhensible pour ceux qui n'étaient pas du métier.

* ça doit être pareil avec lui ! *

En effet, pendant plusieurs jours, voire quelques semaines, il n'avait plus dormis, n'avait plus mangé et n'avait même plus cherché à défendre qui que ce soit, attendant patiemment que les clients se démènent un peu plus pour sauver leurs propres fesses au lieu de faire tout le boutlot à leur place. Le regard toujours anéantit dans le vide, la tête ailleurs, Angelus ne pensait plus qu'à celle qui avait allumer l'étincelle de son coeur sans l'éteindre. Elle avait tout fait, cette jeune adolescente, pour s'en sortir, et c'était bel et bien la seule qui avait foncé dans le tas; comme on dit.

Il avait tout fait, pendant ce laps de temps ou il avait dû la défendre, pour la recroiser dans les environs de l 'endroit ou il l'avait croiser la première fois, pour savoir comment elle s'en sortait dans sa nouvelle vie, mais sans succès. Jusqu'au jour, ou elle lui tomba dessus, par hasard, alors qu'elle remontait gracieusement du quartier Italien de New York. Cette adolescente, qui maintenant devenait une très belle jeune femme, il devait bien admettre que, malgré tout ce qu'elle avait bien pu subir, elle s'en tirait bien; et il l'admirait... Cependant, jamais n'oserait-il le montrer, lui, le grand Angelus, froid comme la mort.

Puis, en reprenant la feuille de papier de Mat, il la replongea au fond de la poche de son veston, et se redirigea vers le punching ball. Le tenant d'une main, il se retourna vers Mat.

" En effet, il faut savoir être fort, pour sourtenir tout ça. "